
L’exportation agroalimentaire ne doit plus être une option, mais un réflexe stratégique dès les premières étapes du développement produit.
Dans un contexte où les marchés locaux atteignent parfois leurs limites, penser à l’exportation dès la phase de développement d’un produit devient un levier incontournable pour les entreprises agroalimentaires du Québec.
Mieux encore : lorsque cette réflexion est intégrée dès les premières étapes, elle permet d’optimiser les efforts de recherche et développement (R&D), de gagner en efficacité réglementaire, de structurer sa mise en marché et de maximiser ses marges.
Une démarche stratégique à enclencher dès le jour 1
L’exportation représente une formidable opportunité de croissance pour les transformateurs alimentaires du Québec. En 2023, ce sont près de 12 milliards de dollars en produits bioalimentaires qui ont été exportés à l’international. Pourtant, près de 70 % de ces exportations sont encore destinées aux États-Unis, exposant nos entreprises à une forte dépendance géographique*.

Diversifier ses marchés devient donc un impératif stratégique. Mais pour réussir, encore faut-il structurer sa stratégie d’exportation très tôt dans le développement du produit.
Voici quatre conseils concrets pour intégrer l’exportation au cœur de votre stratégie d’entreprise :
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Penser à l’export dès la R&D
La recherche et développement (R&D) est le point de départ d’une stratégie d’exportation agroalimentaire réussie, en effet, le succès d’un produit à l’international se joue bien avant sa mise en tablette. Dès la formulation, il est essentiel de s’assurer que les ingrédients sont compatibles avec les réglementations des marchés visés, d’anticiper les préférences culturelles ou nutritionnelles des consommateurs étrangers, et d’optimiser la durée de vie du produit pour qu’il résiste aux contraintes logistiques de l’exportation.
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Anticiper les exigences réglementaires et la licence fédérale
Vendre ailleurs au Canada ou à l’international implique de répondre à des normes strictes, qu’il est risqué d’ignorer. La licence fédérale de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), l’étiquetage bilingue ou multilingue, la conformité aux exigences des certifications privés reconnu par le Global Food Safety Initiative (GFSI), ou encore répondre aux normes spécifiques des marchés étrangers, font partie des nombreux éléments à anticiper.
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Adapter son positionnement pour les marchés ciblés
Chaque marché possède ses propres codes de consommation, ses attentes et ses canaux de distribution. Pour se démarquer, il est essentiel de définir une proposition de valeur claire, d’adapter l’image de marque, les messages et l’emballage, et de structurer un discours de vente cohérent pour les différents acteurs du marché.
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Structurer sa mise en marché à l’international
La mise en marché ne s’improvise pas. Elle nécessite une vision claire, une planification structurée et des partenaires bien choisis. Il est essentiel d’identifier les marchés porteurs, d’optimiser le format et le prix du produit, de développer des outils de prospection efficaces, de participer à des salons professionnels et de s’appuyer sur des ressources spécialisées. Des organismes comme le Groupe Export peuvent appuyer les entreprises dans leur développement à l’international, en complément des programmes de financement comme CanExport ou les fonds de développement des marchés bioalimentaires.
LaFIB : Allié de croissance pour les entreprises agroalimentaires du Québec
Implantée au cœur de l’écosystème bioalimentaire québécois, LaFIB – Laboratoire de Formation et d’Innovation Bioalimentaire se positionne comme un partenaire stratégique pour les entreprises qui souhaitent structurer leur croissance, localement comme à l’international. Sa force ? Une approche intégrée qui combine vision stratégique, rigueur scientifique et expertise industrielle.
Dès les premières étapes de développement, LAFIB accompagne les entreprises dans la définition de leur positionnement, la formulation de produits adaptés aux marchés locaux et d’exportation, et la mise en conformité réglementaire selon les normes canadiennes et mondiales. Elle veille à la stabilité, à la qualité microbiologique et à la viabilité commerciale des produits, tout en facilitant l’obtention de licences et la levée des freins réglementaires.

Son avantage distinctif réside aussi dans sa capacité à relier la théorie à la pratique. Grâce à une zone pilote et à des collaborations avec des installations comme l’Usine ULTRA, les entreprises peuvent tester leurs procédés dans des conditions semi-industrielles. Cette étape permet d’optimiser la production, de valider la faisabilité technique et de réduire les risques avant la mise en marché.
En alliant expertise scientifique, connaissance du terrain et accompagnement stratégique, LAFIB soutient la compétitivité des PME agroalimentaires et accélère leur entrée sur de nouveaux marchés.
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