Harold Varin acericulteur

Harold Varin acericulteur

Un peu partout on vante les mérites des produits de l’érable. À la fois naturels, issus de nos terroirs régionaux, ils font travailler nombre de familles agricoles en dehors des grandes saisons d’activités.

Mais la production de sirop d’érable, même biologique, a un coût environnemental élevé, particulièrement si on utilise des bouilloires au mazout. Et de ce fait, un grand nombre d’acériculteurs ont maintenant des équipements de bouillage fonctionnant avec ce type d’énergie fossile. La production en est facilitée, le feu sous les tôles étant constant.

Cependant, ces bouilloires sont énergivores et rejettent dans l’atmosphère beaucoup de chaleur. Celle-ci se perd dans l’atmosphère, tout comme les gaz et particules, affectant ainsi, la qualité de l’air.

Certains n’ont jamais abandonné le bois comme combustible, mais l’efficacité de la combustion et les rejets dans l’environnement liés aux matières ligneuses posent aussi un problème.

L’une des solutions! Les bouilloires électriques. En fait les bouilloires à la vapeur produite par l’électricité

Quel plaisir à la fin de l’hiver et au début du printemps, de chercher les nuages de vapeur qui s’échappent des cabanes à sucre. On sait tout de suite que des acériculteurs bouillent, comme on dit, et qu’ils sont donc occupés à faire du sirop d’érable…

Dur choc pour Lionel Levac il y a quelques jours. À Oka, il est entré dans une « sucrerie » ou « cabane à sucre » si vous préférez. On y était en pleine production, le sirop sortait presque en continu d’une immense bouilloire qui ne dégageait ni chaleur ni vapeur dans cette pièce sans aucune trappe d’évacuation. À peine l’acier inoxydable de la bouilloire était-il tiède au toucher. La bouilloire était à l’électricité….

Et d’une efficacité incroyable.

 

Harold Varin acericulteur

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