La production laitière est encore, à l’évidence, celle qui est la plus largement répartie sur le territoire agricole québécois. Dans certaines régions elle a reculé devant les grandes cultures et l’élevage porcin, mais globalement les quelque 5800 producteurs de lait se retrouvent à peu près partout dans les zones agricoles.
Une crise dans le secteur laitier signifie donc des impacts sur l’ensemble du Québec agricole.
Le livre que viennent de lancer les Éditions VLB, conjointement avec La Vie agricole, ayant pour titre Une crise agricole au Québec / Vers la fin des fermes familiales traditionnelles dépeint la situation dans le secteur laitier aux prises avec des difficultés, pour la plupart, qu’il ne connaissait pas jusqu’à tout récemment. Le livre traite beaucoup de la gestion de l’offre, qu’il défend, mais s’interroge sur la façon de lui donner un nouveau souffle, une manière de l’actualiser. Il scrute également la « gestion » de ce système, gestion qui pourrait être plus indépendante de l’UPA et du syndicat des Producteurs de lait du Québec.
Lionel Levac a assisté au lancement du livre qui se faisait simultanément au début des activités de l’Institut Jean Garon, organisation apolitique, qui souhaite un véritable débat de société sur l’avenir de l’agriculture au Québec.
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