DES MONDES FORTS DIFFÉRENTS SE CÔTOIENT
Dans l’esprit de certains producteurs, l’accord de Partenariat Trans Pacifique est venu sonner le glas… à long terme quand même… de la Gestion de l’Offre.
Sur cette seule question on pourrait analyser et débattre longtemps. Chose certaine, il va y avoir, à la suite de cet accord, une nouvelle amputation dans les volumes à produire. Si la consommation interne canadienne augmente … l’impact sera moindre mais, peu importe, la croissance des entreprises laitières ou avicoles, ou à tout le moins la poursuite de leurs activités, ne sera pas la même que si on avait maintenu le quota global canadien à son niveau actuel.
Le Partenariat Trans Pacifique ne démolit pas tout. A court terme production et marché restent sur les mêmes voies. Le PTP ne met pas fin non plus à toutes les discussions sur le prix des quotas, sur le souhait de certains de pouvoir produire de petits volumes hors quotas, sur la nécessité d’innover, sur l’importance de l’achat local, sur la productivité et la gestion… etc.
En fait, la passivité serait la pire des réactions devant la décision des autorités fédérales de laisser aller encore un morceau de la Gestion de l’Offre. Peut-être encore trop de producteurs se contentent de livrer leur lait, ou leurs œufs et leurs poulets…. et confient, sans souci, à peu près tout le reste à leur Fédération? Alors que plusieurs démontrent un grand intérêt pour de l’innovation, de nouvelles approches de gestion, du partage d’équipements, de la formation continue et de pointe, une connaissance plus approfondie des autres partenaires de leur filière… il y en a qui agissent tout bonnement comme s’ils étaient des investisseurs lointains sur leur propre ferme. Et le principal danger il est peut-être là?
Voilà pour ma réflexion du jour….
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