André Lamontagne a été un bon ministre de l’Agriculture
Retour sur les sept années d’André Lamontagne à la tête de l’Agriculture : bilan, défis et héritage pour le secteur bioalimentaire québécois.
Retour sur les sept années d’André Lamontagne à la tête de l’Agriculture : bilan, défis et héritage pour le secteur bioalimentaire québécois.
Le secteur bioalimentaire québécois évolue dans un environnement complexe où se combinent saisonnalité, exigences réglementaires, besoins d’investissement constants, enjeux climatiques et volatilité des marchés.
L’exportation agroalimentaire ne doit plus être une option, mais un réflexe stratégique dès les premières étapes du développement produit. Dans un contexte où les marchés locaux atteignent parfois leurs limites, penser à l’exportation dès la phase de développement d’un produit devient un levier incontournable pour les entreprises agroalimentaires du Québec.
Les crises sanitaires, climatiques et géopolitiques des dernières années ont révélé la vulnérabilité de nos chaînes d’approvisionnement mondialisées. Face à ces perturbations, renforcer l’autonomie alimentaire du Québec devient une priorité stratégique.
Alors que l’administration Trump multiplie les décisions imprévisibles en matière de politique commerciale, le Canada doit faire preuve de stratégie et de prudence. Dans un contexte de renégociation possible de l’ACEUM, la gestion de l’offre revient au cœur des débats. Face aux risques et enjeux, des décisions cruciales sont à venir pour le secteur agroalimentaire canadien.
Le secteur agroalimentaire impose des standards rigoureux en matière d’hygiène, de salubrité et d’efficacité opérationnelle. Construire ou moderniser une installation dans ce domaine, c’est bien plus qu’ériger des murs : c’est réfléchir et concevoir des espaces optimisés pour garantir la sécurité alimentaire et maximiser la productivité.
Le capital de risque tel que proposé par CFAI offre une grande flexibilité et permet d’accéder à des ressources financières et stratégiques essentielles pour les jeunes entreprises agroalimentaires du Québec.
Face aux enjeux environnementaux actuels et à l’évolution des attentes des donneurs d’ordres, investisseurs et consommateurs, les entreprises agroalimentaires doivent innover pour réduire leur empreinte carbone tout en restant compétitives.
Idéalement, tous les pays devraient viser le maximum d’autonomie alimentaire et avoir la flexibilité d’adopter les politiques appropriées. Ce principe, pourtant simple, ne cadre pas avec la logique des ententes commerciales multilatérales.
L’enjeu des gaz à effet de serre (GES) est loin d’être nouveau dans les discussions au Québec et à l’international, autant dans le monde politique que dans celui des affaires. Bien que cela n’ait pas toujours été le cas, la réduction des GES est désormais perçue comme un levier complémentaire à la performance économique des entreprises.