Le BIO connait une poussée intéressante! On sait que l’intérêt est croissant pour cette catégorie d’aliments, mais ils ne constituent toujours qu’un très mince pourcentage de ce que nous consommons.
Et pourquoi une nouvelle aujourd’hui sur l’apiculture, en parlant du bio. Tout simplement parce que la production biologique tout comme l’apiculture sont des domaines négligés.
Et, concernant ces deux secteurs d’activité, on s’imagine trop souvent revenir en arrière, ou encore, se priver d’une foule d’avancées technologiques ou des produits performants que de faire de l’agriculture biologique ou de bichonner des abeilles pour extraire des ruches quelques kilos de miel.
Ni le BIO, ni l’apiculture ne sont des dénis de la science. Ces deux domaines ont justement besoin de la science, il faut donc la considéré en accord avec la nature plutôt que de la voir s’imposer à la terre, aux végétaux et aux animaux. L’agro-industrie ne semble pas l’avoir bien compris encore cependant. On a besoin de l’agro-industrie, mais elle doit elle aussi prendre un virage, être plus prudente, moins agressante pour les outils de production que sont le sol et l’eau. Elle doit penser davantage à la santé des plantes et des écosystèmes, plutôt que de les soumettre sans répit à des assauts chimiques, des modifications génétiques ou des monocultures toujours de plus en plus vastes et fragiles.
Le BIO semble prendre de plus en plus de notoriété, mais encore trop peu d’agriculteurs s’y intéressent. L’apiculture c’est une belle production et le miel c’est bon. Mais il n’y a pas assez de gens conscients encore, autant dans le monde agricole que dans la société en général, de l’importance capitale des abeilles dans l’écosystème général. D’ailleurs, un des problèmes en apiculture est que l’on sait peu de choses sur les abeilles. On sait que les pesticides lui font du tort, mais il y a plus que cela.
À l’Université Laval, après des mois de discussions et de préparatifs, entre autres avec la Fédération des apiculteurs du Québec et les producteurs de bleuets, on vient de lancer la Chaire de leadership en enseignement des sciences apicoles.
Lionel Levac s’est entretenu avec Yves Gauvin,un apiculteur chevronné qui a mené ce dossier qui enfin aboutit.
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