OLYMEL, division de la Coop Fédérée, achètera les activités de F. Ménard dans le secteur porcin. Olymel renforcera ainsi sa position déjà dominante dans l’élevage et la commercialisation de la viande de porc.
La transaction dépasserait le milliard de dollars. Voici ce que Lionel Levac a appris en exclusivité.
Les marchés pour la viande de porc sont très bons actuellement. La demande de viande de porc est forte, ici comme à l’étranger. Les abatteurs cherchent à augmenter leurs approvisionnements de façon à pouvoir répondre à cette demande.
La capacité d’abattage est excédentaire, particulièrement chez Olymel, qui a investi des centaines de millions depuis quelques années dans ses usines.
Le manque de porc est devenu chronique et les entreprises québécoises en achètent déjà un grand nombre à l’extérieur, en Ontario par exemple.
On estime qu’au Québec, l’industrie pourrait presque du jour au lendemain, augmenter ses abattages d’un million d’animaux sur une base annuelle. Ainsi, la production québécoise retrouverait son niveau d’il y a une dizaine d’années, c’est-à-dire environ 8 millions de porcs par année. Les mises à niveau environnementales exigées avaient fait diminuer la production.
Dans l’industrie et chez les éleveurs, on estime que le nouveau contexte de production, avec des règles plus strictes, permettrait aujourd’hui de relever les volumes de production.
Cependant, autre élément non négligeable, malgré la bonne santé du secteur porcin, les éleveurs manquent de liquidité, les prix qui leur sont versés étant plutôt bas depuis assez longtemps. Bien sûr il y a l’Assurance Stabilisation, mais qui ne suffit pas à permettre à bien des agriculteurs d’investir dans des installations plus modernes, conformes aux nouvelles règles de bien-être animal, et plus efficaces. Donc, la production n’augmente pas. La Régie des Marchés Agricoles et Agroalimentaires doit arbitrer prochainement la mésentente sur les prix aux éleveurs. Les Éleveurs de Porcs et les abattoirs, les acheteurs, en fait, ont été convoqués par la Régie.
Mais revenons à la transaction qu’Olymel et F. Ménard s’apprêtent à conclure.
Pour un peu plus de 1G$ de dollars, Olymel prendra possession des fermes d’élevage de F. Ménard et de l’ensemble des activités dans le secteur porcin de cette entreprise familiale.
On ne connaît encore rien de la réorganisation que fera Olymel. On peut penser cependant qu’à court terme, les porcs produits dans le réseau de F. Ménard, le seraient désormais sous les spécifications du porc coop, le cahier de charge porc coop, de façon à ce qu’Olymel puisse augmenter ses livraisons de viande sur ses marchés avec cet élément marketing qui a fait ses preuves depuis quelques années.
L’abattoir de Vallée-Jonction, en Beauce, en particulier, pourrait assez rapidement recevoir davantage d’animaux.
N’oublions pas cependant, qu’Olymel ne veuille probablement pas perdre ou laisser aller les marchés qui avaient été développés par F. Ménard. On revient donc à l’augmentation souhaitée de la production de porc au Québec.
Ici Lionel Levac, des analystes autant à l’interne qu’à l’externe, estiment depuis un bon moment que la consolidation, le regroupement d’entreprises, est la solution à appliquer actuellement dans le secteur porcin. Restera cependant à savoir si au Québec, on va augmenter la production, dans quels délais on est en mesure de le faire, et à quelles conditions.
Au revoir.
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Agro Québec agroquebec agriculture
Commencez donc à la base: nourrissez mieux vos porcs et cessez les antibiotiques de masse, donnez leur de l. Espace pour bouger. Atroce votre manière de faire. Pas le goût de manger vos produits de….M……….
Je vous offre mes service pour la garde de 1000 porcs par élevage. llamon@videotron.ca
Voila une bonne preuve que quand ont rêve grand et en couleur, cela peut être payant. Merci Mr F Menard pour le visioniste que vous avez eu a l’époque. L’empire que vous avez construit est maintenant récompensé.