LA RELÈVE
LES ABSENTS ONT TOUJOURS TORT
Demain, 8 octobre, la Relève agricole québécoise a rendez-vous à Montréal. A la Société des Arts Technologiques seront présentés à leurs jeunes collègues de partout à travers le Québec des gens qui constituent déjà la relève agricole du Québec ou qui sont en voie de devenir nos agricultrices et agriculteurs de demain.
Et à cette occasion, le Président de l’Union des Producteurs Agricoles, Marcel Groleau de même que le Président de la Fédération de la Relève agricole du Québec, Pascal Hudon, rendront public un mémoire sur ce qu’est, ce que veut et ce dont a besoin la relève.
J’entends encore de jeunes agriculteurs, pas plus tard que ces derniers jours, dire que Jean Pronovost ne les a pas contactés, que ce mandataire du Gouvernement du Québec n’a pas établi le contact avec la FRAQ, la Fédération de la Relève Agricole, dans le cadre de sa mission de réviser, à la demande du Ministre Pierre Paradis, ce dont la relève a besoin et ce qu’elle réclame.
Je crois que l’on oublie ici un élément important. L’Union des Producteurs Agricoles, déçue de voir Jean Pronovost être mandaté par Pierre Paradis, a affirmé dès le départ qu’il n’était pas question de discuter de relève avec Jean Pronovost. Ce dernier a donc pris d’autres canaux pour rencontrer des gens de la relève…. Et il semble qu’il en ait rencontré beaucoup.
Aussi, Jean Pronovost a eu accès à tous les documents déjà rendus publics par la FRAQ ou l’UPA à propos de la relève.
A l’Union des Producteurs Agricoles et à la FRAQ, lorsque Jean Pronovost est arrivé dans le décor, on disait ne pas avoir besoin d’un nouveau recueil de données à propos de la relève mais bien d’actions, de gestes concrets.
L’UPA et la FRAQ ont tout de même préparé un nouveau mémoire, qui sera rendu public ce jeudi 8 octobre et qu’aura finalement Jean Pronovost, même si ce n’est pas en main propre.
Eh bien…. L’important, en bout de ligne est que les conclusions de Jean Pronovost et celles du Ministre Pierre Paradis viennent vite, sur la base de toutes les données revues et analysées et que des gestes constructifs et stimulants soient posés.
La situation m’amène à penser au dicton qui veut que ¨Les absents ont toujours tort¨.
Peut-être aurait-on été mieux de rencontrer Jean Pronovost, même si les dirigeants de l’UPA n’avaient pas aimé à l’époque les conclusions de son rapport du L’Avenir de l’Agriculture et l’Agroalimentaire Québécois.
Mais je pense aussi que l’on pourra dire des jeunes agricultrices et agriculteurs qui négligeraient d’aller à cette rencontre de demain à Montréal…. Que ¨LES ABSENTS ONT TOUJOURS TORT¨
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